Par Stéphanie Gagné Clermont
La ville postindustrielle se caractérise par les années 1950 à environ 2000, soit les années qui ont suivies la deuxième Guerre mondiale. Plusieurs changements sur le plan politique, économique et social se sont fait sentir. Il y en a eu aussi de nombreux concernant le territoire, notamment, au niveau des infrastructures routières et de l’étalement urbain.
La voiture, qui a connu un essor prodigieux sur le plan de la production mondiale, a joué un grand rôle en ce qui a trait à l’utilisation du sol. Ce moyen de transport qui était devenu accessible pratiquement à tous, a favorisé la construction de plusieurs autoroutes dans les années 1960. Tel que l’autoroute de l’Acier au début de ces années et l’autoroute Jean-Lesage en 1964. Dans la même période, nous avons vu l’inauguration du pont Champlain en 1962 et celle du pont-tunnel Louis-Hyppolite-La Fontaine en 1967. Ces infrastructures routières ont dessinés les corridors d’urbanisation et ont, du même coup, favorisé l’étalement urbain. Les villes et le territoire, structurés par les autoroutes, se sont transformés. Le territoire est devenu plus complexe, entre autre, par la présence de plusieurs pôles souvent situés à des carrefours routier.
Avec ces développements routiers, nous voyons apparaître des zones de densification en périphérie. Ce qui engendre une urbanisation de plus en plus étalée, donc moins densifiée. Durant cette période postindustrielle, la ville passe dans une tout autre dimension. C’est l’explosion de la banlieue. Cette dernière est caractéristique de l’habitat de la société postindustrielle. Le type de résidence en banlieue n’est plus représentatif du quartier ouvrier de la ville. Dès lors, le gouvernement pense à planifier l’habitat et la ville. Nous parlons maintenant de banlieues pavillonnaires constituées de maisons unifamiliales. Ces nouveaux quartiers sont désormais liés à l’automobile en raison de leurs planifications et de leurs emplacements.
Le milieu dense a basculé vers un milieu étalé et plusieurs enjeux liés à cet étalement urbain en ont découlés. Par exemple, le transport et la sécurité, qui sont d’ailleurs encore d’actualité.
FIGURE 1
Image archétypique de la « banlieue » québécoise, semée de bungalows
Source : LAHOUD, Pierre, « Image archétypique de la « banlieue » québécoise, semée de bungalows », 2002, [untitled], sur le site Érudit, [En ligne], http// :www.erudit.org/.../2004/v48/n133/009760ar.html (Page consultée le 24 novembre 2007)
FIGURE 2
Réseau autoroutier de Montréal
Source : 2007, [MTL_DEC2006], sur le site Transport Québec, [En ligne], http://www.inforoutiere.qc.ca/fr /cameras/montreal/index.asp (Page consultée le 24 novembre 2007)
BIBLIOGRAPHIE
Site internet
Les archives de Radio-Canada, [En ligne], http://archives.radio-canada.ca/IDC-0-17-646-3882/politique_economie/transcanadienne/clip3 (Page consultée le 24 novembre 2007)
lundi 26 novembre 2007
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