Le passage contrôlé et graduel de la Chine vers une économie de marché internationale perturba l’équilibre économique entre ses différentes provinces. En effet, le gouvernement chinois lorsqu’il a lancé sa politique de « porte ouverte » vers le début des années 1980, s’est donné comme mandat d’évaluer l’impact que pouvait avoir l’ouverte de son marché aux investisseurs étrangers. Pour ce faire, on a tout d’abord procédé à l’ouverture des marchés dans quelques provinces côtières. Vers 1984, toutes les provinces situées sur le littoral chinois jouissaient du même privilège. Déjà vers la fin du XX siècle, on notait un écart considérable entre les provinces côtières et celles de l’intérieur. À eux seuls, les provinces du littoral possédaient 20% de la totalité des exportations chinoises. Cette réalité démontra que l’ouverture des marchés dans les provinces du littoral n’eut pas l’effet escompté. En effet, on croyait que le reste des provinces chinoises allaient pouvoir profiter de l’essor des provinces maritimes alors que dans les faits, il s’agissait plutôt du contraire. Mis à part les provinces partageant des frontières immédiates avec les provinces maritimes qui profitaient du déplacement des industries banalisées par l’essor des industries de la haute technologie le long du littoral, le reste de la Chine voyait son développement progresser de façon beaucoup plus modeste comme en témoigne le graphique du PIB par habitant :

- Article du Centre d'Etudes et de Recherches sur le Développement International
(CERDI) sur l'ouverture de la Chine : http://www.cerdi.org/Colloque/AFSE2005/papier/Catin_VanHuffel.pdf - Graphique provenant de cette source.
- Article provenant de United Nations Conference on Trade and Development sur l'ascension de la Chinehttp://www.unctad.org/fr/docs/tdr2002ch5_fr.pdf
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