lundi 26 novembre 2007

Les ghettos : Inégalités sociales dans les villes occidentales

Par Julien Dupont-Lavoie

Après la Deuxième Guerre mondiale, le monde occidental connut une très forte croissance économique. La population des villes explosa, ce qui emmena de nouveaux modes d’interactions et de pratique de cette dernière. Par exemple, la globalisation des cités créa des inégalités sociales. Beaucoup de quartiers restent en marge des flux financiers générés par la centralité des villes comparativement à la période industrielle qui malgré les faibles salaires, intégra la majeure parties de la population sur le marché du travail. La majorité des villes de la société informationnelle ont des ghettos. Cette appellation provient du moyen-âge et désignait les villes où étaient regroupés les juifs. De nos jours ils sont souvent des lieux ethniquement homogènes et avec une population stigmatisée, c'est-à-dire qu’elle peut très difficilement changer sa condition.

Dans le cas d’une ville comme la France, le phénomène de ségrégation est causé en partie par l’étalement urbain. La raison est que les quartiers pavillonnaires en émergence sont faits pour accueillir les classes moyennes. Ainsi, ces personnes dites de classes moyennes délaissent les quartiers où il y a plus de mixité sociale séparant ainsi les classes sociales, donc les pauvres restent et les plus fortunés s’en vont (Vaillant, adresse URL)

Aux États-Unis, les ghettos semblent prendre une ampleur encore plus importante que dans le reste de l’occident. Dans un premier temps, ils sont très peuplés, de 200 à 400 000 miles habitants, le chômage est très élevé et constant, il est aussi presque délaissé par les services publics. En tout, 3,7 millions de pauvres habitent dans les ghettos aux États-Unis. Ce qui est alarmant c’est que près du tiers des noirs y habitent comparativement à 6,2% de blanc. (Mansel, Adresse URL)

Une question se pose lorsqu’on prend connaissance de ce phénomène. Comment peut-on trouver des solutions à ce problème qui semble de très grande ampleur? Serait-ce bénéfique de le régler où au contraire cela serait plus préférable de les maintenir? Les dirigeants de différent pays semblent indifférents lorsqu’on regarde les interventions de c’est dernier.


Phillip Testard Vaillant, Pas de quartier pour les ghettos, http://www2.cnrs.fr/presse/journal/2935.htm, En ligne (pages consulté le 22 novembres)

Mansel, Philip, Le projet local, http://www.urbanisme.fr/numero/334/Lib/lib334.pdf, En ligne, (Page consulté le 22 novembre.)

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