Par Simon Lalande et Marie-Christine Thériault
Avant l’arriver du XX siècle, Détroit est une ville nord-américaine tout ce qu’il y a de plus ordinaire et se développe à un rythme relativement lent depuis sa fondation en 1701.
C’est suite à l’arrivée d’Henri Ford, William C. Durant et Walter P. Chrysler respectivement fondateurs de Ford Motors Compagny en 1903, de General Motors en 1908, et de Chrysler en 1923 que Détroit prit son réel essor. En effet, dès le début des années 1900 jusqu’à 1930, la population de la ville croît de 265 000 à 1,5 million d’habitants. Elle atteindra son apogée avec 1,8 millions d’habitants en 1950. Cette importante augmentation de population est due, en majeure partie, à l’emploi de l’industrie automobile qui est devenue le moteur économique incontestable de la ville et même du pays en ce qui a trait au domaine de la construction automobile. Détroit gagnera rapidement l’appellation de «capitale de l’automobile».Dès 1960, la combinaison de différents facteurs vient inverser le processus de croissance. En effet, une suite d’événements vient diminuer la population établie à même la ville de Détroit. Dans un premier temps, le nouveau système d’autoroutes inter-états permet aux travailleurs de s’exiler en banlieue tout en préservant leurs emplois dans les usines en ville. Ensuite, en réponse à la crise de l’industrie automobile, due à la mondialisation dans les années 1970 et 1980, il devient nécessaire d’éluder le problème de surproduction de l’industrie, les trois plus gros employeurs du secteur délocalisent donc la production. Plus tard, ce sont les coupures majeures au sein des usines puis par la suite, la fermeture d’usines entières qui se traduiront par des pertes d’emplois et donc, d’un exil des travailleurs. Conséquence : chute de l’économie, apparition de maisons, commerces et appartements abandonnés ainsi que de friches industrielles.
Aujourd’hui, le paysage de Détroit est terne, il est parsemé de nombreuses ruines qui en donnent une perception de délabrement. Telles des plais ouvertes, les friches industrielles témoignent d’une ville en difficulté, une ville en hémorragie, qui a un urgent besoin d’aide.
Bibliographie
Expo : Les fantômes de "Motor City", http://www.motorlegend.com/actualite-automobile/expo--ruines-de-detroit/1392.html, page web consultée le 11 octobre 2007
Industrial ruins, http://detroityes.com/industry/04modelteast.htm, page web consultée le 18 octobre 2007
L'industrie états-unienne, http://www.stellamaris-edu.net/terminale/images/eu_industrie.htm, page web consultée le 5 novembre 2007
Marchand, Yves & Meffre, Romain, Les fabuleuses ruines de Détroit, http://www.linternaute.com/photo_numerique/actualite/06/06-ruines-detroit/3.shtml, page web consultée 11 octobre 2007
samedi 10 novembre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire